Pour Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté, nos pays avancés produisent assez de richesses ; l’enjeu est de mieux les répartir.
Le professeur néo-louvaniste Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme et l’extrême pauvreté, n’y va pas par quatre chemins : dans nos pays riches, la quête quasi obsessionnelle de la croissance est devenue « contre-productive. » Elle n’est plus la réponse appropriée aux défis et aux dysfonctionnements du monde. Il nous invite donc à « changer de boussole. » Ainsi qu’il l’explique dans l’essai éponyme qui vient de paraître aux éditions Les Liens qui Libèrent – et dans l’entretien qu’il a accordé au Soir – nous devons basculer vers « une économie stationnaire. »